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La confusion de l’indifférence

  • andydemczuk
  • Mar 23
  • 8 min read

            Dans son scénario du film Hiroshima mon amour, Marguerite Duras a écrit : « C'est comme l'intelligence, la folie, tu sais. On ne peut pas l'expliquer. Tout comme l'intelligence. Elle vous arrive dessus, elle vous remplit et alors on la comprend. Mais, quand elle vous quitte, on ne peut plus la comprendre du tout. » Qu’est-ce que la conscience collective du monde souvient quatorze ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale ? Les éclats des portraits d’au moins de quatre-vingts millions morts commencent à éclairer une espace dans l’oubli où se trouve la perte de non seulement des personnes, mais l’amour qui est dans ces personnes.

            Le Réalisateur Alain Resnais et le scénariste Marguerite Duras ont rependu précisément à ces sentiments et à ces noms qui ont cessé d’être concrètes. Le film donne une réflexion de la mémoire, de l’amour, et de la guerre, tout cela en humanisant « l’ennemie. » Le catalyse de ce projet était à l’origine une idée par Anatole Dauman pour faire un documentaire Franco-Japonais sur la bombe atomique. Dans une certaine manière, il l’est toujours, dans une autre c’est une expérience que le fiction seul pourrais exprimer à travers une histoire d’amour. Cette histoire utilise des deux significations extrêmes qui est dans l’amour de sa création et la douleur de sa morte. Comme dans la guerre, la perte d’une amour est à la fois une mort rapide et une mort lente.

            Resnais et Duras représentent les deux personnages principaux du film comme des énigmes qui existent symboliquement ambiguës. La femme qui s’appelle simplement « Elle » est une actrice française de Nevers, et l’homme, « Lui » est un architecte japonais de Hiroshima. Dans cette manière, pendant tout le film des allégories se font sur les prénoms et les noms des villages natales, les professions, et les anciennes histoires amoureux. Tout a une signifiance schématique mais qui n’arrive pas à une signifiance absolue.

            La première scène du film est peut-être la plus bouleversante. La caméra est zoomée sur deux corps qui se serrent et se caressent. Dès la première phrase le spectateur aperçoit une tension métaphysique quand Lui dit à Elle de sa voix froide « tu n’as rien vu à Hiroshima. » Elle répondre avec la contradiction « J’ai tout vu. Tout. » Cette dynamique évoque une progression curieuse lorsque les images se mettent à flasher – on nous montre des personnes brulées, des bâtiments complètements fondues, une destruction totale, déjà dans quelques minutes c’est clair que c’est ne pas une scène typique de l’amour : comme une belle étude magistrale de Saussure, le signe des actions érotique arrachés au signifiant crée un signifié unique, où il ne se passe aucun striptease ou précèdent, on ne voit pas comment ils sont rencontrés. Ils sont ensemble dans ce contexte comme le feu et l’eau. Mais pourquoi Lui voulait qu’Elle oublie les malheurs, les hôpitaux, le musée ? Alain Resnais était sûr qu’il y n’aura pas des réponses claires. C’est possible que Lui pense qu’Elle ne pourrait jamais comprendre, ou peut-être il ne veut qu’Elle voie le traumatisme de son pays comme une faiblesse. Une chose est certaine : l’espace entre les signes est injecté des chocs.           

            La plupart de ceux qui ont vu ce film n’ont jamais vu des images du Hiroshima sauf sur une petite photograph floue dans le journal. Les vidéos authentiques ont dû être un choc. Même le publique d’aujourd’hui habitué à voir des atrocités en haute-fidélité n’a pas l’estomac pour les conséquences d’une telle bombe. Les films sur des bombes atomiques sont toujours tabou parce qu’ils donnent trop à réfléchir et montre une possibilité de destin complètement réel.    

            Le film montre que le ligne entre l’amour et la guerre n’est pas solide. En effet, la guerre existe dans chacun, même sans la véritable expérience de la guerre, et l’amour aussi existe même sans être tombée amoureux. Hiroshima mon amour contient la métaphore et l’allégorie de ces deux concepts opposés en forme des symboles et flash-backs. Resnais ne termine pas ces véhicules de fiction pendant tout le durais du film, et peut-être une des façon ce film semble être plus réel qu’un documentaire traditionnel. La première leçon est que l’amour lui-même peut avoir un pouvoir destructeur absolu, car il peut rend les gens heureux pendant qu’il rend les gens fous. L’amour et la guerre ne peuvent pas être plus différents, mais ce sont deux actions qui ont des narratives faibles, c’est à dire que l’histoire peuvent changer aux fils des années. Quand l’histoire de l’amour est terminée celle de la guerre commence. Resnais et Marguerite raconte cette histoire en constant évolution en utilisant le langage spécifiquement choisi.

            La ville Nevers ou comme par hasard évoque le mot « jamais » en anglais, prends un rôle qui traverse deux langues. « Tu as tout inventé, Lui dit-il. Rien, dit-elle, juste come dans l’amour cette illusion existe. . . l’illusion que je ne pourrais jamais oublier Hiroshima. Tout comme l’amour. » Un choix de nom délibéré et conscient du public international et surtout des américains. Puisque, après tout ce sont les américains qui ont osé à faire tomber ces bombes. Elle référence Nevers comme si c’est un endroit banal, « bâti comme une capitale », mais aussi un endroit où Elle a trouvé son premier amant, un allemand. Pour Lui, au début, Nevers signifie le rêve Français, l’amour nouveau, et une idée séduisante. Mais au bar Casa Blanca il devient plus emmêlé dans l’histoire, il devient l’allemand, montré quand Elle a dit, « J’ai crié ton nom allemand. » En plus Nevers est l’endroit où Elle, la femme représentant la paix était née. Cette paix est cependant une notion romantique est inachevable. Elle ne veut pas rester à Hiroshima, même si c’est le nécessaire pour avoir une opportunité que l’humanité va obtenir la paix. Le fait qu’Elle rentera chez Elle est parallèle à la tendance à oublier les évènements lointains du pays où vit quelqu’un, même s’il est impératif d’essayer de s’en souvenir. Elle devait être partie le lendemain, la faute inévitable de tout le monde. Même les habitants d’Hiroshima oublieront un jour, comme le film montre les touristes et la ville rebâti. 

            Au milieu du film, des manifestations commencent. Des gens marchent dans la roue avec des messages claire sur des panneaux. L’un des plus frappants a écrit : « Et si la bombe H vaut 1.500 fois la bombe atomique » indique la voie que prendre le développement de la technologie des armes. Hiroshima est donner comme exemple de ces conséquences. Une autre phrase marquant contre les armes nucléaires « Dix mille dégrée sur la Place de la Paix » est une référence à l’endroit l’Ouest a donné nom où la bombe atomique est tombée. Si ce film n’est pas dans le temps, et tout se passe dans la tête de quelqu’une il est possible d’imaginer que ces manifestations sont représentant la résilience des souvenirs contre l’oubli et l’indifférence. Faire une manifestation est à sa base une forme de désire. Les manifestants veulent quelque chose qui leur a été enlevé, ou même quelque chose qu’ils n’ont jamais eu. La guerre est aussi une forme de désire, ils veulent quelque chose, que ce soit de la liberté, du territoire, de la vengeance, ou de l’honneur. Le film montre comment ces désirs se manifestent, coexistent, ou plutôt passent les uns sur les autres comme un pliage de draps. Ce processus se construire par des flashbacks juxtaposés est montre le publique qui sont ces personnages troublés.

            Lui représente les réalités et la finalité de la guerre. C’est un homme qui semble d’avoir rien concrète. Sa famille est morte à Hiroshima. Il mentionne qu'il a une femme, mais l'impression est qu'elle n'est pas vraiment là. Les questions à poser sont : qu’est que Lui cherche a créé ? Pourquoi il est avec Elle, la femme française ? Et aussi, le fait qu'il soit architecte, signifie-t-il qu'il a conçu la ville d'Hiroshima après la bombe ? Un homme de l’armée Japonais, et un homme avec une femme, fidèle aux deux jusqu’au ce moment (on suppose). Pour quoi choisir l’infidélité ? Elle a dit « J’ai faim pour l’infidélité. » Fidélité est un mot avec les connotations de justice, et de morale, mais il faut d’abord que on soit marié. Peut-être c’est justement pour cela qu’il disait au début du film « Tu n’as rien vu » il n’est ni souhaitable, ni honorable d’être le perdant dans l’amour ou dans la geurre, surtout dans une culture où l’honore est l’un des choses le plus important à garder.         

            Alors, à quoi sertes ce Musée de la bombe atomique et les acteurs et actrices comme Elle, des documentaristes en quête de la paix ? Le film se pose la question sur lui-même, la rendant dans un genre de « documentaire artistique. » L’opposition rhétorique sur les mots rien et tout donnes un indice. Les connotations de – rien – évoque l’obscurité et Nevers. Et le mot tout évoque les mots lumières et Hiroshima (large île en français). Le film et tous les concepts linguistiques commencent ensemble phrase par phrase, et puis au niveau visuel image par image sans arriver à un endroit fixe. Plus le film se déroule, moins on voit les gens touchés par les bombes comme si tout l’acte du film se déroulé dans le mémoire même du publique. Mais les modèles, les photographes, les boucle des cheveux, qui sont dans le Musée, est-ce qu’ils peuvent vraiment nous aider à nous en souvenir ? L’existence du film lui-même est une réponse à cette question, même si le film ne veut pas donner de réponse directement, les effet sont là et les souvenirs existent tant qu’il y a un publique pour le regarder. 

            La question de l’amour et de l’ennemie n’est rependue sans prendre compte du son passé. Quand on sache qu’Elle a eu un amoureux qui était un soldat allemand, nous somme offré une autre perspective sur l’amour qui était détestable pour les Français. Beaucoup est demandé par les spectateurs après une relation si malicieuse, si toxique contre les allemands et les français. Mais le film répète : il faut aimer nos ennemies. Ou encore, une autre proposition : il faut aimer nos ex. Dans ce perspective, le film semble à aussi dire d’être infidèle et d’embrase les souvenirs flous et douloureux. Les relations du présent va bientôt disparait mais au même temps ils sont pareils que le dernier et que la future relation tout comme la guerre.

            Le film a fait comprendre que l’amour parle dans le langage de la poésie et la guerre parle dans le langage des armes et des morts. Mais il parle aussi les deux en même temps, on est laissé confus. Elle, le visiteur, veut partir du Hiroshima de ce conflit de langage. Dans le jeu du film, Lui ne peut pas partie et démange à Nevers parce qu’Elle va Lui oublier. Ils sont toutes les deux victimes de leurs circonstances. La scène où Elle se fait couper ses cheveux en punition de sa relation avec l’allemand (comme le plus parts des femmes qui ont des relations amoureuses avec les allemands) montre à quel point la société juge des relations comme telles. Ce jugement est dénommée « futile » par le film, voire contreproductif.

            Tout cela montre que Hiroshima mon amour essaye de re-humaniser les oppositions. Il faut même les aimer. Mais paradoxalement l’amour lui-même est une forme d’ennemi ou de guerre. Resnais et Marguerite ont souligné cette position par les symbolismes dans les personnages et les lieux comme leurs noms, leurs histoires, leurs mémoires, et leur manque de vraisemblance. Ironiquement, Lui l’architecte est incapable à concevoir un désir durable. Elle pour sa part, n’est pas donnée une meilleure situation. Elle est détenue dans une caverne de Platon, c’est-à-dire sans pouvoir sans vision et laissé à gratter ses ongles sur le mur. Elle ne peut pas s’en fuir de ce paradoxe. Elle se parle dans le miroir tant que le réalisateur a mis son film en face de lui-même, de nous-même.

 
 
 

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